Nos ha dejado el compañero Octavio Alberola

Nacido en Menorca, Octavio Alberola estudió en México, en donde en 1956 a la vez contactó y colaboró tanto con el exilio de CNT-AIT como con el exilio de los revolucionarios cubanos.

En 1962 se movió a Francia y se integró en el grupo Defensa Interior, con el cual coordinó un intento de asesinar al jefe del Estado Español, Francisco Franco, y otras acciones destructivas contra las instituciones y símbolos del régimen.

Ante la escisión entre CNT/AIT y CGT, Octavio ha colaborado indistintamente con actividades de los diferentes sectores.

En 2011 participó en una charla del Ateneo Libertario Paquita, en el local sindical de La Bisbal, en donde, ante nuestras dudas iniciales sobre la naturaleza del 15M, nos animó apoyar sin fisuras al movimiento de los Indignados. Así lo hicimos.

Nos ha llegado que está prevista una ceremonia de despedida el miércoles 30 de julio a las 9:00h, en el crematorio público de Perpignan, localidad en la que residía:

www.openstreetmap.org/way/81672653

(699 rue Louis Mouillard)

Le compagnon Octavio Alberola nous a quité

Né à Minorque, Octavio Alberola avait etudié à Mexique où il a contacté, et collaboré en 1956 en même temps avec l’exil et les revolutionaires cubains.

En 1962, il part en France, et s’intègre dans le groupe de Defense Intérieure, avec lequel il a fomenté une temptative d’assassonat du chef de l’état espagnol, Francisco Franco, et d’autres actions destructrices contre les institutions et symboles du régime.

Face à la scision entre CNT-AIT et CGT de Spagne, Octavio a collaboré à des activités dans différents secteurs.

En 2011 il a participé à un débat de l’Atenée Libertaire Paquita, au local syndical à La Bisbal, où, devant nos doutes du début, concernant la nature du 15M, il nous a encouragé à soutenir sans falle le mouvement des Indignées. Est ce que nous fîmes.

Nous avons sû qu’est prevue une céremonie pour lui dire au revoir, le mercredi 30 juillet à 9h, au crematorium publique de Perpignan, ville où il a vecu:

www.openstreetmap.org/way/81672653

(699 rue Louis Mouillard)

Droits dans l’agriculture ou l’agroalimentaire en France

De la CNT-AIT de Francia: Travailleurs saisonniers dans l’agriculture ou l’agroalimentaire: quels sont vos droits basiques?

EN FRANCE TOUS LES TRAVAILLEURS ONT LES MÊMES DROITS BASIQUES
BÁSICOS

Toutes les personnes qui travaillent en France, que leur employeur soit Français ou établi à l’étranger (travailler détaché), qu’ils aient un contrat légal ou pas, qu’ils soient en contrat à durée déterminée ou en intérim, ont les mêmes droits que les travailleurs français pour ce qui concerne la durée du travail, la rémunération, la santé et la sécurité, équipements de protection. Même si vous n’avez pas été déclaré par votre employeur et/ou vous n’avez pas le droit de séjourner ou travailler en France, vous disposez de droits du fait de votre travail.

Si votre employeur est établit en France, il doit obligatoirement vous inscrire à la sécurité sociale française (Mutualité Sociale Agricole, MSA). Il doit vous transmettre votre numéro d’enregistrement à la sécurité sociale qui est composé de 15 chiffres.

Les règles légales pour la conclusion et la rupture du contrat de travail sont différentes selon que vous êtes employé par une entreprise française ou une entreprise étrangère. Avant de signer un contrat ou de transmettre votre démission, pour protéger au maximum vos droits prévues par la législation française, contactez un syndicat pour prendre conseil.

Les intérimaires bénéficient aussi des droits prévus par la convention collective applicable aux travailleurs intérimaires.

Si votre employeur est une entreprise française, il doit vous faire signer un Contrat à Durée Déterminée Saisonnier (CDD Saisonnier). L’employeur doit vous transmettre au maximum dans les 48 heures après le début du travail, un contrat écrit qui indique le nom du poste, les tâches à effectuer, la durée minimum du contrat, la convention collective applicable, le salaire, la durée de la période d’essai (1 jour / semaine travaillée, max 2 semaines pour les contrats de 6 mois et moins).

A la fin de la période de travail, l’employeur doit fournir :

  • un certificat de travail (daté et signé par l’employeur, qui indique la période travaillée)
  • un solde tout compte (qui résume les sommes dues par l’employeur et ce qu’il a versé). Si tu n’es pas d’accord avec ce que te verses l’employeur, tu peux refuser de signer le solde tout compte, ce qui te laissera plus de temps pour contester ensuite. Même si tu refuses de signer, l’employeur doit te verser tout l’argent indiqué.
  • Une attestation « France Travail » (très important pour avoir le droit au chômage)

EN FRANCE LA DURÉE DU TRAVAIL C’EST 35 HEURES PAR SEMAINE. AU DELA C’EST DES HEURES SUPPLÉMENTAIRES

Pour tous les travailleurs en France, la durée légale du travail est de 35 heures par semaine (maximum 10 heures de travail par jour, et 48 heures par semaine, sauf dérogation). Vous pouvez effectuer des heures supplémentaires (heures sup’).

Vous avez le droit, au minimum, à une pause de 20 min toutes les 6 heures travaillées. Vous avez le droit à un repos d’au moins 11 heures consécutives entre deux périodes de travail (par exemple entre deux journées de travail) et à un repos de 35 heures consécutives chaque semaine. Si vous travaillez de nuit (entre 21h et 6h), des règles spéciales s’appliquent pour protéger votre santé et votre sécurité.

Si tous les travailleurs n’ont pas les mêmes horaires, votre employeur doit établir un relevé d’heures individuel indiquant le début, la fin et la durée de votre temps de travail journalier. Dans tous les cas, notez vous-même vos heures et les tâches effectuées, cela vous sera nécessaire si le patron ne veut pas vous payer toutes vos heures réalisées, ni vos heures supplémentaires. Un modèle de relevé d’heure peut être téléchargé ici : https://cnt-ait.info/wp-content/uploads/2024/07/Modele-Feuille-heures.pdf

TOUTES VOS HEURES DE TRAVAIL DOIVENT ÊTRE PAYÉES OU COMPENSÉES

Le salaire brut est composé de deux parties : une partie qui est versée directement au travailleur (le salaire net) et une partie de cotisation sociale, qui sont des assurances sociales obligatoires (sécurité sociale, accident du travail, chômage, retraite). En travaillant avec un contrat de travail légal et en payant les cotisations sociales, vous avez le droit aux assurances sociales. Pour un travailleur, il est dans l’intérêt de ses droits d’avoir un contrat de travail légal et de ne pas travailler illégalement.

Votre rémunération se compose :

  1. du salaire de base. Il doit être au moins égal au salaire minimum fixé par la convention collective applicable et jamais être en dessous du salaire minimum légal (montant horaire brut en 2024 : 11,65 €) ;
  2. du paiement de vos congés payés (qui correspondent au salaire de 2,5 jours par mois travaillé) ;
  3. de majorations de salaire si vous avez fait des heures supplémentaires, du travail de nuit ou si vous avez travaillé un jour férié. Les heures supplémentaires sont celles effectuées au-delà des 35 heures par semaine. Sauf si la convention collective applicable prévoit un taux inférieur, vous avez droit à une majoration de votre rémunération d’au moins 25% pour les 8 premières heures supplémentaires dans la même semaine et 50% pour les suivantes. Votre employeur peut décider de remplacer cette majoration par un repos supplémentaire payé ;
  4. éventuellement, de certaines primes prévues par la convention collective (conditions particulières de travail : pénibilité, insalubrité, nuisance…).

De plus, si vous êtes intérimaires, vous bénéficiez d’une indemnité de fin de mission, sauf si vous êtes titulaire d’un contrat intérimaire à durée indéterminée.

Votre employeur doit vous donner à la fin de votre travail un bulletin de salaire qui comporte les informations suivantes : le salaire de base en brut, le taux horaire, le nom de la convention collective, le nombre d’heures de travail, les heures supplémentaires, les primes éventuelles.

Les heures perdues pour intempéries ou diminution de travail peuvent être récupérées mais doivent être payées

Les heures perdues pour causes d’intempéries peuvent être récupérées mais dans tous les cas ne doivent pas entraîner une diminution de la rémunération. Plus globalement, l’employeur doit verser la rémunération conforme au nombre d’heures prévues au contrat. On voit souvent des employeurs demander aux salariés au dernier moment de ne pas venir travailler tel ou tel jour pendant l’exécution de leur contrat en raison du contexte climatique, de la diminution du travail… Les salariés restent au logement à attendre parfois plusieurs jours…puis l’employeur les indique en absence injustifiée (et donc ne les paye pas) alors que c’est lui qui les a dispensés de travail. C’est une pratique répandue pour garder les salariés (très souvent étrangers) à disposition permanente pendant plusieurs semaines et ne les payer que lorsqu’on en a besoin…. Si le patron vous demande de ne pas venir travailler, exigez qu’il vous l’indique par écrit (papier, SMS, …)

VOS FRAIS PROFESSIONNELS NE PEUVENT ÊTRE DÉDUITS DE VOTRE SALAIRE

Le remboursement des frais professionnels vient en plus du paiement de votre rémunération.

Si vous êtes embauché directement par une entreprise établie en France, votre employeur doit vous rembourser vos frais professionnels dans les mêmes conditions que pour les travailleurs français.

Si vous êtes détaché, vous avez le droit sous certaines conditions au remboursement des frais professionnels en matière de transport, de repas ou d’hébergement.

VOUS AVEZ DROIT A DES CONGÈS

Tout salarié a droit à 2,5 jours de congés payés par mois de travail effectif. Si vous travaillez moins d’un mois, vos congés sont calculés selon le nombre de jours travaillés. Si vous n’avez pas pris vos congés, ils doivent vous être payés sous forme d’une indemnité de congés payés qui s’élève à 10% de l’ensemble de la rémunération perçue (y compris les heures sup).

Les jours fériés chômés sont payés avec une majoration, selon les modalités de la convention collective. Il existe aussi d’autres jours de congés prévus en cas d’événement familial (par exemple, naissance ou décès).

VOTRE SANTÉ ET VOTRE SÉCURITÉ AVANT TOUT

Votre employeur (et l’entreprise française où vous travaillez) est responsable de la protection de votre santé et de votre sécurité. Vous avez le droit à une visite médicale de la médecine du travail à votre demande, gratuite et sans besoin de l’accord de votre employeur.

Votre patron doit prendre des mesures et vous fournir des équipements de protection adaptés aux risques auxquels vous pouvez être exposé (travail en hauteur, produits dangereux, utilisation de machines, appareils et engins agricoles…). Votre employeur doit vous donner une formation à la sécurité et vous expliquer comment utilisez les outils et les équipements de protection individuelle. Vous devez respecter les protections collectives installées et porter les équipements de protection individuelle remis par l’employeur. En cas de danger grave et imminent mettant en péril votre sécurité, vous devez alerter le responsable et vous pouvez arrêter de travailler.

En cas de fortes chaleurs, votre employeur doit protéger les travailleurs les plus exposés (fournir de l’eau potable et fraîche, adapter les horaires de travail, …). Les signes qui doivent vous alerter : maux de tête, sensation de fatigue inhabituelle, vertiges, étourdissements, malaise, perte d’équilibre, désorientation, propos incohérents, perte de connaissance. Les premiers gestes de secours à appliquer : appeler les secours (numéro d’urgence : 15), faire cesser toute activité à la personne, la rafraîchir en la transportant à l’ombre ou dans un endroit frais, lui asperger le corps d’eau, lui donner de l’eau et alerter l’employeur par écrit ou SMS.

Si vous estimez que la situation est dangereuse, vous avez le droit d’appliquer votre droit de retrait : vous devez alors alerter immédiatement votre employeur (de préférence par écrit par un papier ou par SMS) que vous quittez le travail pour danger grave et imminent. L’employeur ne pourra pas vous demander de reprendre votre poste tant que persiste ce danger. Aucune sanction et aucune retenue de salaire ne pourra être prise à l’encontre du travailleur qui exerce son droit de retrait.

En cas d’accident du travail, même si vous êtes étrangers, vous avez le droit à des indemnités, et les soins sont gratuits. Votre patron à l’obligation de déclarer l’accident à l’inspection du travail sous 48 heures, mais faites aussi une déclaration de votre côté.

VOTRE HÉBERGEMENT DOIT ÊTRE DIGNE

Votre employeur n’est pas obligé de vous fournir un hébergement. S’il le fait, cet hébergement doit être conforme aux exigences de sécurité et de salubrité : pas d’hébergement en sous-sol ni sous des tentes (sauf dérogation), maximum de 6 travailleurs par dortoir non mixte, interdiction des lits superposés, au moins 6m2 par occupant des chambres / dortoirs, pas de températures excessives dans les logements; une douche pour 6 personnes, un lavabo pour 3 personnes, 1 WC pour 6 personnes.

Les dépenses de logement engagées par l’employeur peuvent être déduites du salaire. Attention, le salaire restant ne doit pas être inférieur au salaire minimum légal ou à celui prévu par la convention collective applicable.

VOUS AVEZ LE DROIT DE FAIRE GRÈVE ET LE PATRON NE PEUT PAS VOUS LICENCIER

Si vous avez subi des conditions de travail abusives, des traitements dégradants ou inhumains, vous pouvez porter plainte par écrit auprès de l’Inspection du travail (https://dreets.gouv.fr). Pour vous aider à faire reconnaître vos droits vous pouvez saisir le Conseil des Prud’hommes, qui est en France le « Tribunal du Travail » (http://www.annuaires.justice.gouv.fr/annuaires-12162/annuaire-des-conseils-de-prudhommes-21779.html)

Toutefois vous devez savoir que les procédures juridiques devant le Conseil des Prudhommes sont longues et ne donnent pas toujours raison aux travailleurs. Et les Prudhommes ne pourront pas vous donner plus que ce que la Loi prévoit, et souvent (si jamais vous gagnez) vous donnerons moins.

La meilleure défense pour faire respecter votre dignité, c’est l’action directe et collective. Discutez avec vos collègues, organisez des réunions collectives, notez dans un cahier les problèmes. Pour faire grève, il suffit d’être deux travailleurs. Pas besoin de syndicat. Vous ne devez pas informer le patron que vous allez faire grève, il est préférable de garder l’effet de surprise en informant par écrit (ou par SMS) le patron au moment du début de la grève qu’à partir de maintenant vous arrêtez le travail jusqu’à ce que vos revendications soient satisfaites. Ces revendications doivent porter sur les conditions de travail (rémunération, sécurité, horaires, …)

N’hésitez pas à nous contacter: contact AROBASE cnt-ait.info
CNT-AIT (Association Internationale des Travailleurs)

Derechos en agricultura o agroalimentación en Francia

De la CNT-AIT de Francia: Trabajadores temporeros en agricultura o agroalimentación en Francia: cuáles son sus derechos básicos

EN FRANCIA TODOS LOS TRABAJADORES TIENEN LOS MISMOS DERECHOS
BÁSICOS

Todas las personas que trabajan en Francia, ya sea con empleador francés, ya sea con empleador establecido en el extranjero (en este caso tu serías un trabajor desplazado, travailleur détaché), tanto si se tiene, o no, un contrato legal, o si se trata de un contrato de duración determinada o de un contrat saisonnier (contrato de temporero), tienen los mismos derechos que los trabajadores franceses en lo que respecta a jornada laboral, remuneración, salud, seguridad y equipos de protección. Incluso si usted no ha sido declarado por su empleador y/o no tienes permiso de trabajo o residencia en Francia gozas de los derechos relativos a tu trabajo.

Si su empleador está establecido en Francia, la empresa debe inscribirle en la seguridad social francesa (Mutualité Sociale Agricole, MSA, régimen agrario). También debe enviarle su número de registro en la seguridad social (numéro de la sécurité sociale), que se compone de 15 dígitos.

Las normas jurídicas para la celebración y extinción del contrato de trabajo son diferentes según se trate de una empresa francesa o de una empresa extranjera. Antes de firmar un contrato o presentar su dimisión, para proteger al máximo sus derechos previstos por la legislación francesa, póngase en contacto con un sindicato para obtener asesoramiento. Los trabajadores saisonniers (temporeros) se benefician adicionalmente de los derechos previstos por el convenio colectivo aplicable (Convention collective) a los trabajadores saisonniers.

Si su empleador es una empresa francesa, deberá hacerte firmar un Contrato de Duración Determinada de Temporada (CDD Saisonnier). El empleador debe darle, antes de un máximo 48 horas tras el inicio del trabajo, un contrato escrito en el que se indique el nombre del puesto, las tareas a realizar, la duración mínima del contrato, el convenio colectivo aplicable, el salario, el duración del período de prueba (1 día/semana trabajada, máximo 2 semanas para contratos de 6 meses o menos).

Al finalizar el periodo de trabajo, el empleador deberá proporcionar:

  • un certificado de trabajo (certificat de travail), fechado y firmado por el empleador, que indique el período que has trabajado)
  • un recibo del saldo de todas las cuentas (solde de tout compte) que resume las cantidades adeudadas por el empleador y lo que ha ya pagado. Si no está de acuerdo con lo que le paga el empleador, puede negarse a firmar el saldo en su totalidad, lo que le dará más tiempo para reclamar más adelante el salario que cree que le deben más adelante. Incluso si usted se niega a firmar, el empleador deberá pagarle todo el dinero indicado.
  • Un certificado (Attestation) «France Travail» (la antigua attestation Pôle Emploi; muy importante para tener derecho al desempleo)

EN FRANCIA EL TRABAJO A JORNADA COMPLETA ES DE 35 HORAS SEMANALES. MÁS ALLÁ, SON HORAS EXTRAS

Para todos los trabajadores en Francia, la jornada laboral legal es de 35 horas por semana (7 horas al día, con un máximo de 10 horas de trabajo por día, y 48 horas por semana, a menos que existen excepciónes legales). Puedes trabajar horas extras (heures supplémentaires, heures sup’).

Usted tiene derecho a – al menos- a una pausa de 20 minutos cada 6 horas trabajadas. Tiene derecho a un período de descanso de al menos 11 horas consecutivas entre dos jornadas de trabajo (por ejemplo entre dos días laborables) y un período de descanso de 35 horas consecutivas cada semana. Si trabaja por la noche (entre las 21.00. y las 6.00), se aplican normas especiales para proteger su salud y seguridad.

Si todos los trabajadores no tienen el mismo horario, su empleador deberá llevar un registro individual en el que se indiquen el inicio, el final y la duración de su jornada laboral diaria (feuille d’heures). En cualquier caso, anote usted mismo sus horas y las tareas realizadas; esto será necesario si el jefe no quiere pagarle todas sus horas trabajadas, ni sus horas extras. Puede descargar un modelo de hoja de registro de horas aquí: http://cnt-ait.info/2024/07/09/tta-es/

TODAS LAS HORAS DE TRABAJO DEBEN PAGARSE O COMPENSARSE

El salario bruto se compone de dos partes: una parte que se paga directamente al trabajador (el salario neto) y la parte de las cotizaciones sociales, que son contribuciones a los seguros sociales obligatorios (seguridad social, accidentes de trabajo, desempleo, jubilación). Si trabaja con un contrato de trabajo legal y paga las cotizaciones sociales, tiene derecho a la seguridad social (Hay otras reglas para los trabajadores extracomunitarios). Para un trabajador, tener un contrato de trabajo legal – y no trabajar ilegalmente- juega en su propio beneficio.

Su remuneración esta integrada por :

  1. el salario base. Debe ser al menos igual al salario mínimo establecido por el convenio colectivo aplicable y nunca debe ser inferior al salario mínimo legal (SMIC) (en 2024, importe bruto horario: 11,65 € ; importe horario neto : 9,23 €) ;
  2. el pago de las vacaciones retribuidas (prime congés payés), del 10% del salario bruto, que corresponden al salario de 2,5 días por mes trabajado);
  3. incrementos salariales si trabajó horas extras, trabajo nocturno o si trabajó en un día festivo. Las horas extraordinarias son aquellas trabajadas más de 35 horas semanales. A menos que el convenio colectivo aplicable de su contrato establezca un tipo inferior, según la Convention Collective Production Agricole et Cuma usted tiene derecho a un incremento salarial de al menos el 25% por las primeras 8 horas extras -en una misma semana- y 50% para las siguientes. Su empleador puede decidir sustituir este incremento por un periodo de descanso adicional remunerado;
  4. si procede, determinadas primas previstas en el convenio colectivo (condiciones de trabajo particulares: penosidad, insalubridad, molestias, etc.).

Además, si usted es trabajador temporal con contrato CDD no saisonnier, se beneficia de una indemnización por fin de misión, salvo que tenga un contrato temporal de duración indefinida intermitente. (CDI intermittent)

Al final de su trabajo, su empleador debe entregarle una nómina (bulletin de salaire) que contenga la siguiente información: salario de base bruto (Salaire de base), tarifa por hora (taux horaire), nombre o código del convenio colectivo, número de horas trabajadas, horas extras y posibles bonificaciones, y posibles primas.

LAS HORAS PERDIDAS POR MAL TIEMPO O REDUCCIÓN DE TRABAJO SE PUEDEN RECUPERAR PERO SE DEBEN PAGAR

Las horas perdidas por malas condiciones meteorológicas podrán recuperarse, pero en ningún caso deberán suponer una reducción de la retribución mensual. De manera más general, el empleador debe pagar una remuneración conforme al número de horas estipuladas en el contrato. A menudo vemos a los empresarios pedir a los empleados en el último momento que no vengan a trabajar en un día concreto durante la ejecución de su contrato debido a las condiciones climáticas, una reducción de necesidad de trabajo, etc. Los empleados permanecen en el alojamiento, a veces esperando varios días… entonces el empleador las señala como ausencia injustificada (y por lo tanto no les paga) aunque sea él quien los dispensó de trabajar. Es una práctica muy extendida para mantener a los empleados (muy a menudo extranjeros) disponibles permanentemente durante varias semanas y pagarles sólo cuando sea necesario…. Si el jefe le pide que no venga a trabajar, exija que se lo comunique por escrito (carta, whatsapp, SMS …).

LOS GASTOS PROFESIONALES NO SE PUEDEN DEDUCIR DE TU SALARIO

El reembolso de los gastos profesionales se añade al pago de su remuneración. Si usted es contratado directamente por una empresa establecida en Francia, su empleador deberá reembolsarle sus gastos profesionales en las mismas condiciones que a los trabajadores franceses. En caso de tu eres trabajador desplazado (travailleur détaché), tiene derecho, en determinadas condiciones, al reembolso de los gastos profesionales relacionados con el transporte, las comidas o el alojamiento.

TIENE DERECHO A VACACIONES

Cada trabajador tiene derecho a 2,5 días de vacaciones retribuidas por mes de trabajo real. Si trabajas menos de un mes, sus vacaciones se calcularan en función del número de días trabajados. Si no ha disfrutado de sus vacaciones, se le deberá abonar en forma de compensación por vacaciones retribuidas equivalente al 10% de la remuneración total percibida (incluidas las horas extraordinarias). Los días festivos no laborables se pagan con arreglo a lo dispuesto en el convenio colectivo. También están previstos otros días de permiso por motivos familiares (por ejemplo, nacimiento o muerte).

SU SALUD Y SEGURIDAD, ANTE TODO

Su empleador (y la empresa francesa en la que trabaja) es responsable de proteger su salud y su seguridad. Tiene derecho a un examen médico de salud ocupacional (médecine du travail) a petición tuya, de forma gratuita y sin necesidad del acuerdo de su empleador.

Su jefe debe tomar medidas y proporcionarle equipos de protección adecuados a los riesgos a los que pueda estar expuesto (trabajos en altura, productos peligrosos, utilización de maquinaria, equipos y maquinaria agrícolas, etc.). Su empleador debe brindarle formación en seguridad y explicarle cómo usar herramientas y equipo de protección personal. Debe respetar las protecciones colectivas instaladas y llevar el equipo de protección individual proporcionado por el empleador. En caso de peligro grave e inminente que ponga en peligro su seguridad, debe avisar a la persona responsable y puede parar de trabajar.

En caso de calor extremo, su empleador debe proteger a los trabajadores más expuestos (proporcionar agua potable, adaptar el horario de trabajo, etc.). Signos que deben alertarle: dolores de cabeza, sensación de fatiga inusual, mareos, malestar general, pérdida del equilibrio, desorientación, habla incoherente, pérdida del conocimiento. Las acciones de primeros auxilios a realizar: llamar a los servicios de emergencia (número de emergencia: 15), detener toda la actividad de la persona afectada, refrescarla llevándola a la sombra o a un lugar fresco, refrescar su cuerpo con agua, darle agua y alertar al empleador por escrito (carta, Whatsapp, SMS). Si considera que la situación es peligrosa, tiene derecho a ejercer su derecho de desistimiento (droit de retrait): deberá avisar inmediatamente a su empleador (preferiblemente por escrito: carta, whatsap, o por SMS) de que abandona el trabajo debido a un peligro grave e inminente. El empleador no puede pedirle que regrese a su puesto mientras persista este peligro. No podrá imponerse ninguna sanción o retención de salario al trabajador
que ejerza su derecho de desistimiento.

En caso de accidente de trabajo, aunque seas extranjero, tienes derecho a una indemnización y el tratamiento es gratuito. Su jefe está obligado a informar del accidente a la inspección del trabajo en un plazo de 48 horas, pero también tiene que hacer una declaración al organismo de la seguridad social competente (MSA en el régimen agrícola). Leer aquí el procedimiento que tiene que seguir el trabajador para declarar el accidente : https://elecosaisonnier.wordpress.com/2023/03/22/accidente-de-trabajo-o-de-trayecto-laboral/

SU ALOJAMIENTO DEBE SER DIGNO

Su empleador no está obligado a proporcionarle alojamiento. Pero, si lo hace, este alojamiento debe cumplir con los requisitos de seguridad y salubridad: el alojamiento no podrá encontrarse en un sótano ni consistir en tiendas de campaña (a menos que tengan un permiso especial extraordinario), con un máximo de 6 trabajadores por dormitorio no mixto, prohibición de las camas en literas, al menos 6 m2 por ocupante, sin temperaturas excesivas en el alojamiento; una ducha para cada 6 personas, un lavabo para cada 3 personas, 1 aseo para cada 6 personas.

Los gastos de alojamiento en que incurra el empleador se pueden deducir del salario. Ahora bien, el salario restante no podrá ser inferior al salario mínimo legal o al previsto por el convenio colectivo aplicable.

USTED TIENE DERECHO A HUELGA Y EL JEFE NO PUEDE DESPEDIRLE POR ESO

Si ha padecido unas condiciones laborales abusivas o tratos degradantes o inhumanos, puede presentar una denuncia por escrito ante la Inspección de Trabajo (https://dreets.gouv.fr). Para ayudarle a que se reconozcan sus derechos, puede ponerse en contacto con el Tribunal Laboral, que en Francia es el «Conseil des Prud’hommes» Sin embargo, debe saber que los procedimientos legales ante el Tribunal Laboral son largos y no siempre resultan a favor de los trabajadores. Y el Tribunal no podrá darle más de lo que establece la Ley, y a menudo (si usted ganara) le dará menos.

La mejor defensa para garantizar que se respete su dignidad es la acción directa y colectiva. Discuta con sus compañeros, organice reuniones de grupo, anote problemas en un cuaderno. En Francia, para hacer huelga legalmente sólo se necesitan dos trabajadores. No hay necesidad de un sindicato. No hay obligación de informar al jefe que van a hacer huelga, es mejor mantener el factor sorpresa informándole al jefe por escrito (carta, whatsapp, SMS) al inicio de la huelga que, a partir de ahora, ustedes van a parar el trabajo, hasta que se cumplan sus demandas. Estas demandas deben estar relacionadas con las condiciones laborales (remuneración, seguridad, jornada laboral, etc.)

No dude en contactarnos: contact ARROBA cnt-ait.info
CNT-AIT (Asociación Internacional de los Trabajadores)

Encuentro del libro anarquista: En Figueres

Sábado 24 de mayo de 2025

De 16 a 20h puntos informativos y bibliográficos

En la calle Joan Subias tendremos mesas de 3 colectivos para hacer difusión de los principios, tácticas y finalidades del anarquismo, con libros y colectas, material de propaganda de afinidad libertaria.

16:30h Mini recital poético

Lugar: Casal cívic i comunitari, en la misma calle Joan Subias

17:00h Anarquistas y orden público. Josep Asens y las patrullas de control

Presentación del libro con el autor, Agustín Guillamón

18:00h El cuaderno de celda de Ferrer i Guàrdia

Presentación del libro con el autor, Pere Solà

19:00h La violencia revolucionària

Debate sobre la violencia revolucionaria, y las atribuciones falsas que la burguesia y los partidos hacen a los anarquistas.

20:15h Mini recital poético de clausura

Lugar: TODO en el casal cívic i comunitari, en la misma calle Joan Subias (Aula 1 de la sala polivalente)

Web de la organización con más detalles

Trobada del Llibre Anarquista de les Terres Gironines: A Figueres

Dissabte 24 de maig de 2025

De 16 a 20h punts informatius i bibliogràfics

Al carrer Joan Subias tindrem taules de 3 col·lectius per a fer difusió dels principis, tàctiques i finalitats de l’anarquisme, amb llibres i col·lectes, material de propaganda d’afinitat llibertària.

16:30h Mini recital poètic

Lloc: Casal cívic i comunitari, al mateix carrer Joan Subias

17:00h Anarquistas y orden público. Josep Asens y las patrullas de control

Presentació del llibre amb l’autor, Agustín Guillamón

18:00h El cuaderno de celda de Ferrer i Guàrdia

Presentació del llibre amb l’autor, Pere Solà

19:00h La violencia revolucionària

Debat sobre la violència revolucionària, i les atribucions falses què la burgesia i els partits fan als anarquistes.

20:15h Mini recital poètic de cloenda

Lloc: Casal cívic i comunitari, al mateix carrer Joan Subias (Aula 1 de la sala polivalent)

Web de l’organització amb més detalls

Solidaritat amb els treballadors russos i ucranians en vaga

Solidaridad con los trabajadores rusos y ucranianos en huelga

Solidaridad con los trabajadores rusos y ucranianos de Orange Fox Bike en huelga en París contra el ladrón de su patrón

Los trabajadores de Orange Fox Bike están en huelga para exigir respeto a su dignidad, al ladrón de su patrón, que los explota como a esclavos.

Efectivamente, en esta empresa de alquiler de bicicletas turísticas, los trabajadores ejercen la función de guía o de mecánicos sin contrato y según el capricho del patrón.

Los trabajadores exigen sobretodo un contrato de trabajo formal. Ante la negativa del patrón de respetar siquiera el mínimo legal, los trabajadores han decidido pasar a un nivel reivindicativo superior, y desde noviembre ocupan la empresa. Se organizan con el apoyo de más sindicalistas, y están pensando en un «futuro» sin patrón.

Teniendo en cuenta que hay trabajadores que se atreven a plantar cara al patrón, a ir a la huelga, a la ocupación de la empresa y a reflexionar sobre las alternativas, el conflicto llama la atención en un contexto de desesperanza y depresión social.

¡Pero lo que es excepcional, es que estos trabajadores son rusos y ucranianos! Más que hacer la guerra entre sí, ¡Practican la solidaridad, la solidaridad de clase! Ponen en práctica el viejo lema del movimiento obrero «ni guerra entre pueblos ni paz entre clases». Demuestran con su acción que los trabajadores tienen los mismos intereses, y que su enemigo no es su hermano o hermana de clase, sino el patrón que les explota.

En el local de la empresa de alquiler de bicicletas turísticas, los huelguistas han hecho carteles, expresando su ánimo y así decoran felizmente las paredes:

Rusos y ucranianos, un mismo enemigo: el capital»

«Trabajar mata, la huelga salva»

«Trabajadores rusos y ucranianos en huelga»

«Medio pagados, totalmente despreciados»

La iniciativa de solidaridad «Olga Taratuta» brinda su entero apoyo a estos jóvenes compañeros y llama a apoyarlos dando a conocer su lucha, difundiendo sus comunicados, participando en acciones solidarias como la manifestación en bicicleta del 22 de noviembre.

Si quieres enviar una contribución económica, puedes usar el bote de la CGT (Francia). Abrimos también nuestra caja de resistencia por los compañeros huelguistas de Orange Fox Bike. Puedes también hacer una transferencia bancaria a la cuenta IBAN del artículo original, anotando «Solidarite grevistes Orange Bike»

Agraceremos que se envíe un correo electrónico a contact@….. para notificar la transferencia.

También puedes enviar tu apoyo en cheque a favor de CNT-AIT mencionando «Solidarité…» por el reverso y enviarlo a Olga Taratuta a la dirección

CNT-AIT
7 rue St Rémésy
31000 TOULOUSE

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